Etape 4 – UltraMarin – Raid 87 KM

Etape 4 – UltraMarin – Raid 87 KM

15h15 minutes, 92,3km à ma montre, 536 sur 1121 inscrits, 33% d’abandons, 35° au départ

… et pour la première fois

la grosse banane à l’arrivée

Dimanche 9 juillet 23h. 
J’en ai bien profité pendant toute la semaine mais il faut se résoudre à couper le bracelet Ultramarin que j’ai gardé à mon poignée depuis la course.

Mais maintenant François, il va falloir s’y remettre car sinon, fin aout, ca risque de ne pas être aussi joyeux.

… mais revenons quelques heures en arrière.

La préparation

Après un Ecotrail éprouvant mais riche en émotions, je m’y suis remis assez rapidement.

  • 1 semaine après je me fais une petite sortie de 25 km.
  • Puis un rythme de 45 / 50 km par semaine durant le mois d’avril – essentiellement du fractionné et de la course à allure.
  • Puis le 4 mai, le no-finish line :


33 tours du champ de mars.
Le mode hamster dans toute sa splendeur.
Fatigué dès le 2ème tour car juste après une semaine de boulot.

  • puis reprise des semaines studieuses jusqu’au 15 mai

Guillaume de son coté s’entraine très peu car il s’est un peu moins bien remis de l’Ecotrail.

Doume, quant à lui, est out pour toute l’année – il a du mal à marcher et doit se faire opérer du ménisque en juin …

  • Une petite escapade en provence avec quelques balades dans les cailloux mais en fait quasiment pas de trail dans toute cette période.

A partir du 20 mai, la préparation entre dans une période beaucoup plus « nuancée ».

On va dire que l’accent est mis sur l’hydratation, et le stockage des réserves alimentaires !!

En gros j’ai fait le cochon tous les week-ends

  • Mariage
  • Communion
  • Soirées,
  • Tournée de rugby en Irlande
  • Apéros

C’est donc après une préparation « très moyenne » que je vais me présenter au départ de la course. Guillaume de son coté a été un peu plus sérieux les 3 dernières semaines mais comme il n’avait quasiment rien fait pendant 1 mois et demi, …

En tout et pour tout j’ai du faire 2 sorties à plus de 4h depuis l’Ecotrail.

La dernière semaine

Ca commence un peu à cogiter.

On prépare la logistique et on se fixe un objectif de 14h sur une course de 87 kms.

A priori la météo devrait être clémente; ça va nous changer de l’Ecotrail !!! avec grand beau et du vent.

Nous nous plions, non sans mal, aux 3 derniers jours, pates – protéines – glucides – eau.

Compte tenu des conditions météos, je décide de partir en running avec un tshirt et une paire de chaussette de rechange, plus évidement le matériel obligatoire (la veste raidlight qui restera bien sagement dans le sac !!)

Il faudra aussi prendre beaucoup d’eau car plus la semaine avance plus la température grimpe (tiens, ça me rappelle un truc ?)

L’avant course

Départ le vendredi matin de la gare Montparnasse pour un train qui doit nous amener à Vannes vers 11h30.

Il faut ensuite se rendre au port, récupérer les dossards, poser les sacs et prendre la navette – rendez vous à 11h50 ; Ca va être chaud !!

Heureusement, Guillaume qui connait un alcoolique dans chaque port, a convaincu un de ces pote de venir nous chercher à la gare pour nous amener au centre ville puis de nous amener jusqu’au départ à Arzon de l’autre coté de la baie. C’est sympa car il vient de Nantes !!

Tout se passe donc du mieux du monde,

  • On s’est changé dans le train.
  • Toutes les affaires sont prêtes !
  • Le pote de Guillaume nous pose au village Ultramarin ou nous récupérons les dossards et ou nous posons les sacs.
  • Puis il nous amène jusqu’à Arzon.
  • On le regarde manger un pavé d’andouille en buvant des bières pendant que nous sirotons avec fébrilité nos Periers tranches.

Il faut TRES CHAUD et le on ne ressent pas le vent.

Vient l’heure du départ, un dernier coup d’eau sur le visage et c’est parti : les fauves sont lachés

Descente vers les enfers

Après quelques kilomètres, je suis dans le dur.

Il fait vraiment trop chaud, 

On avait décidé de partir doucement mais même avec une allure d’escargot j’ai le coeur qui bat à 150.

Dès qu’on peut on s’asperge d’eau; heureusement les habitants de la baie sont très nombreux à nous encourager et ils ont tous un bidon, une bassine ou un tuyaux d’arrosage. Ces douches improvisées sont bénéfiques mais malheureusement, en quelques minutes, la chaleur reprend le dessus !!

Au bout de 2 heures de courses, je suis complètement cramé. Guillaume essaye de mettre un peu de rythme mais impossible d’avancer.

Et pourtant d’un point de vue physique tout va bien !! Pas de douleurs, pas de fatigue physique mais un cerveau qui hurle de tout son possible qu’il faut s’arrêter immédiatement.

Le premier ravito (19K) est atteint après 2h30 de course; ca me permet de redescendre en températures et de prendre quelques fruits secs.

A ce moment de la course, la ligne d’arrivée parait innatteignable;

  • la chaleur ne fait qu’augmenter
  • le vent est peu perceptible car la topographie du parcours (entre des haies, le long de la cote, …) nous met à l’abris des bourasques
  • par ailleurs, je chemin n’est pas technique mais il se compose de petites montées (quelques mètres, escaliers, …) et descentes incessantes
  • seules satisfactions :
    • les paysages sont grandioses et
    • les habitants nous encouragent et nous aspergent souvent.

Je repars du ravito un petit peu mieux mais l’accalmie est de courte durée.

Après à peine 30 minutes, je me retrouve dans un état de délabrement inimaginable.

Le syndrome Rois Maudits !!  :  je suis dans le rouge absolu et je n’avance plus

Vers le 22eme km, Guillaume me plante (enfin je lui ai dit de partir) car il s’excitait à doubler des mecs en marche nordique et je n’avais pas la volonté d’accélérer.

De toute façon, je dois me faire une raison entre le 20eme et le 25eme km :

Guillaume me plante !! Dont acte.

Les kilomètres s’enchainent mais je me pose vraiment la question de l’abandon.

Arrivée à Sarzeau après 34Km de courses et 5h10 de galère

On est à un peu plus de 1/3 du parcours; je m’arrête quelques minutes pour recharger l’eau et me décontracter les jambes.

C’est toujours aussi difficile même si je vais un peu mieux.

En revanche, le spectre de l’abandon est toujours là, en embuscade, prêt à fondre sur moi au moindre petit coup de mou.

Je fais une petite introspection : physiquement il n’y a rien de grave mais c’est psychologiquement que ça ne suit pas.

Je me repasse en boucle les récits et autres vidéos qui répètent à l’infini qu’il ne faut jamais abandonner (sauf blessure ou barrières horaires évidement).

Ils sont marrant les gars !!!, c’est facile à dire de ne jamais abandonner !! Alors je me résigne à continuer mais vraiment j’ai du mal à me convaincre que c’est une bonne idée

Encore au moins 9h !!!

  • « Ca va être une éternité »;
  • « Qu’est ce qu’il faut être con pour faire ça »;
  • « Pour la diagonale, je suis plus très sur, c’est quand même peut être au dessus de mes moyens »;
  • « Je ne parle même pas de Grenoble dans 2 mois – ca va être une boucherie »;
  • « Finalement je devrais peut être viser des trucs moins longs »;
  • « Et ce con de Doume qui est peinard à la maison »;
  • « Bon allez, « profites » le paysage est joli !! »;
  • « Et puis, les autres gars (et filles) n’ont pas l’air beaucoup mieux que toi, en plus pour la plupart ils sont affutés alors que toi et ta prépa « ole-ole » …

La procession des galériens chemine le long des chemins de la baie.

Retour sur terre

Au fil des kilomètres l’ambiance passe de « merdique » à « cotonneuse ».

Entendons nous bien, ça reste encore très incertain. Il fait un peu moins chaud mais je marche beaucoup (au moins 1 tiers du temps);

45eme km, je passe la mi parcours en 6h55 et j’ai toutes les peines du monde à faire une règle de trois pour savoir à quelle heure je devrais avoir fini.

Arrivée au gros ravitaillement du Hézo, 50km – 7h30 de course.

Je croise Guillaume qui repart au moment ou j’arrive.

Il est 22h30 et il fait encore très chaud. On se croirait dans un hôpital de campagne !! :

  • il y a beaucoup de gens au regard hagard, les yeux dans le vide;
  • d’autres sont couchés sur des brancards;
  • on entends dire qu’il y a plus de 30% d’abandons;

De mon coté, ça va. Je suis énervé, j’en ai marre mais maintenant je n’ai plus envie d’abandonner.

Je me fais un gros sandwich saucisson fromage; j’en profite pour changer le haut et les chaussettes. Je commence à avoir quelques rougeurs sur les pieds mais rien d’extra-ordinaire.

Il est temps de repartir; j’allume la frontale car il fait nuit noire et je reprends ma place dans la lente procession des galériens.

A ce moment de la course, je ne vais pas très vite mais en gros je courre 1km, je marche 300m.

C’est marrant car du coup, on passe son temps à doubler et re-doubler les mêmes personnes qui avancent au même rythme mais avec des cycles différents !!

Je discute pas mal pendant tout ces kilomètres, en particulier avec un Cholleté. Il est plutôt affuté (il participe aux championnats de France marathon vétéran) et marche plus vite que moi; mais comme il est un peu cuit, je maintiens le rythme dans les parties de course. Nous allons passer les 20 prochains kilomètres ensemble.

Le paysage est maintenant « très nocturne » et on ne voit pas grand chose.

Il y a toujours des spectateurs tout au long du parcours; ils sont motivés et c’est marrant de les voir attendre le long des routes et des chemins, de les entendre encourager leurs héros respectifs; puis de les voir reprendre leur voiture pour aller quelques kilomètres plus loin recommencer leur manège.

J’en profite pour passer quelques coup de fil; le temps passe; les jambes commencent à être un peu engourdies; les ampoules et autres douleurs plantaires nous rappellent que le trail : « c est le pied ».

Le Séné, 70eme km – 11H30 de course

Je prends mon temps car il n’y a pas de pression sur les barrières horaires.

Recharge l’eau, je picore du salé mais je n’ai pas très faim.

Inspection des pieds : j’ai une grosse ampoule le le pied droit au niveau de la jonction des orteils avec la voute plantaire; je la perce et essaye de calmer la douleur avec un cataplasme de seconde peaux et d’elasto !! (ce ne sera pas très efficace)

Je repars seul du ravito mais au bout de quelques centaines de mètres, je suis rejoins par mon compagnon Cholleté qui entre temps à rallier un troisième larron (nantais je crois). Nous reprenons notre rythme pendant 2 ou 3 kilomètres.

Je vais de mieux en mieux mais je reste sagement avec mes collègues; après tout ce n’est pas désagréable d’être en groupe et le temps passe plus vite.

En route vers « l’Olympe »

A ce moment de la course il reste officiellement moins de 18km de course.

On parle beaucoup de chimie dans ce type de pratique; adrénaline, endorphine, (sandwich dona ?) Mais dans quelques centaines de mètres, il va se passer un truc qui devrait faire réfléchir le plus cartésien des individus.

Nous avancions tranquillement, alternant course et marche. Bien sur les organismes commencent à être un peu usés et la débauche d’énergie qu’il a fallu consacrer à la gestion des 6 premières heures caniculaires a laissé des traces. Mais globalement notre petit groupe va plutôt bien.

Au détour d’un chemin, nous croisons un check point à qui nous demandons confirmation que nous ne sommes plus qu’à 18 km de l’arrivée. Sur ceux, le bénévole nous précise que en fait de 18Km, il faudrait plutôt compter sur 21/22 km car le parcours est un peu plus long que prévu.

Ces 3/4 kilomètres « imprévus » vont littéralement faire exploser notre équipe. En quelques minutes (dizaines de secondes), le troisième larron de l’aventure s’est complètement recroquevillé, tête basse, pas lourd. Il n’a pas réussi à intégrer ces 3 km supplémentaires. (et ca s’est passé tellement vite que la chimie n’est pas forcement la cause de ce revirement)
En moins de 500m, il a décrété qu’il en avait marre et qu’il n’avançait plus.
Le deuxième larron qui se trouvait plutôt mieux s’est mis à trottiner en nous promettant de nous attendre un peu plus loin.
Quant à moi, j’ai essayé de le convaincre que 3 km, ce n’était quand même pas grand chose; mais rien à faire : on a encore ralenti la marche.
Puis au bout de 200 ou 300 mètres, il a insisté pour que je reprenne le rythme et qu’il ne fallait pas l’attendre.

Je me suis donc retrouvé comme un con, en pleine campagne, à 22 km de l’arrivée, seul. De mon coté j’ai absorbé le nouveau planning en coupant en 3 les 22 km restants.

J’ai recommencé à marcher à allure rapide puis à trottiner puis comme j’étais bien, j’ai continué à trottiner; (fini l’alternance marche/course).

Et contre toute attente, j’ai accéléré !! avec des sections à 9/9.5 km/h.

Rapidement j’ai repris mon premier compagnon mais je l’ai laissé sur place; j’ai doublé des dizaines de concurrents pendant ces 3 heures.

Ce qui est extra-ordinaire, c’est que à la différence du début de course ou physiquement tout allait bien; à ce moment là du périple je commençais à vraiment être fatigué !

  • jambes lourdes, douleurs musculaires, début de crampes
  • haut du corps engourdi – nuque raide, bras raides
  • pointes intermittentes au niveau du genoux droit (pour l’Ecotrail, c’était le gauche)
  • douleurs aigues au niveau des pieds (ampoules, chevilles, …)
  • en revanche, rythme cardiaque à 105-110 max quel que soit la cadence !!

Et pourtant j’étais content de courir !

Du coup j’en ai bien profité; musique à fond; parfois je chantais; les kilomètres s’enchainent !!

C’est la première fois que dans une course, je ressens ces émotions aussi longtemps (il y avait bien eut quelques épisodes pendant l’Ecotrail mais rien à voir avec ces 2h30 de poillade)

Ils avaient raison les mecs du 38eme kilomètre

IL NE FAUT JAMAIS ABANDONNER CAR SINON TU NE PEUX PAS VIVRE CA

Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin.

Le jour se lève et la ligne d’arrivée pointe son arche !!

Je l’a franchi après 15h15 de course et 92,3 km sur ma montre

Par rapport aux autres arrivées ou en général, je ne suis plus trop lucide, j’en profite bien et je vis l’instant avec délectation.

Guillaume est arrivé (comme d’hab) 3 minutes avant moi . Si la course avait durée 500 mètres de plus je le passais sur la ligne !

A peine le temps de récupérer les tshirts finisher et nous nous retrouvons à plusieurs coureurs devant une bonne bière sur le port.

On y passe 2 bonnes heures, puis douche et une longue séance de kiné pour se requinquer.

Vers 9h30, nous allons déambuler vers le village « olympique » et enfin on se pose dans un bistrot sur la ligne d’arrivée.

On y voit partir les concurrents des courses du samedi et surtout, on y voit arriver les premiers « extra-terrestres » du 177km qui pointent leurs baskets en 18h45 !!!

Après l’effort, le réconfort

Mais après quelques demis bien frais, on commence à piquer du nez. Il faut dire qu’on est débout depuis plus de 30 heures et que la fatigue nous a bien rattrapés. Heureusement, il est midi et nous décidons de tout de suite mettre en pratique les conseils élémentaires de l’alimentation post-effort. L’objectif est clairement de tout de suite se projeter sur notre prochain défi dans les Alpes

Au programme

  • plateau de fruit de mer géant, huitre, crabe, bulot, langoustines, crevettes, …. mayo,
  • blanc sec bien frais
  • crêpes beurre sucre en dessert

Repas du sportif

Après le repas, on tombe comme des mouches. Pas la force de partir à la gare à pied donc d’un commun accord, c’est taxi.

Puis arrivé à la gare, nous nous vautrons comme des manouches couchés sur le quai pendant 1h30 pour une petite sieste réparatrice. LE TOP.

Arrivée à Paris vers 19h, petite soirée légère, au lit à 22h et une grosse nuit de sommeil : PARFAIT (quand je me rappelle la nuit d’après l’Ecotrail, je pense que l’effet kiné/massage est vraiment bénéfique . Il faudra reproduire)

Le lendemain, à peine quelques courbatures. Une grosse ampoule qui durera quelques jours mais vraiment Rien à Signaler !! L’envie de reprendre dès le mardi suivant. Mais je me suis calmé puisque nous avions décidé de récupérer au moins 8 jours.

Conclusion

Après quelques jours de recul, cette aventure a vraiment été magnifique.

L’Ecotrail m’avait déjà fait évoluer d’un échelon mais là je pense qu’on commence à s’approcher des spécificités de cette pratique. On est pas encore à Saint-Denis, mais clairement ça devient envisageable !!

Bien sur, l’UT4M du 25 aout peut très bien faire s’écrouler tout l’édifice mais dans tous les cas, je garderai un excellent souvenir de ce Raid87 du Morbihan.

Le programme de l’année prochaine n’est pas encore fixé, mais pourquoi ne pas s’essayer sur le 177 (même si je pense qu’avec des conditions aussi extrêmes, nous n’aurions probablement pas terminé le périple !!)

Mais n’oublions pas : L’IMPORTANT C’EST LES 3 POINTS !!

Au final, nous terminons 536eme (Guillaume) et 542eme sur 1121 inscrits (1043 partants, 680 classés, 363 abandons)

Voilà le résumé officiel de la course

La 14ème édition de l’Ultra Marin s’est déroulée du 28 juin au 1er juilllet 2018 

L’édition s’est déroulée sous une forte chaleur durant quasiment tout l’évènement, avec cependant des orages dans la nuit du samedi au dimanche qui sont venus rafraîchir les concurrents du 177km et du 56km encore dans la course. Ces conditions météo ont rendu la course plus difficile, pour tous et, les participants ont dû modérer leurs allures sur les trails. Le mode marche s’imposait souvent pour un grand nombre d’entre eux.

6864 coureurs et marcheurs de tous ages ont participé à l’évènement. C’est le record de participation sur l’Ultra Marin.

5490 participants ont franchi la ligne d’arrivée à Vannes, soit 79,98% des partants. Le Grand Raid 177km affiche cependant plus de 50% d’abandons, comme cela se produit à chaque édition se réalisant sous de fortes chaleurs, soit 52,97 % d’abandons sur 1123 participants. Sur le Raid 87km, 32,43 % d’abandons, le 56km 14,98 %, la RRD 3,95 %, 11,27 % sur le Relais et 11,90 % sur la Marche Nordique.

Certains participants ont signalé avoir manqué d’eau et nous le regrettons. Il y a eu un manque au premier ravito de Kerbilouët sur le parcours du 177km où le réapprovisionnement n’a pas été possible. Par contre, l’organisation est allée raffraîchir ceux qui n’avaient pas eu d’eau, un peu plus loin, au moulin de Pomper. Une coupure d’eau s’est aussi produite sur toute la commune de Séné, le samedi matin. C’est pourquoi le départ de la Marche Nordique a été retardé d’une dizaine de minutes, en attendant le rétablissement de l’eau.

Le règlement de la course implique que les participants soient autonomes entre les ravitaillements d’une distance en moyenne de 15 à 20km. Des points d’eau ont toutefois été rajoutés par l’organisation entre certains postes, en raison de la chaleur.

La vidéo

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